[Culture] La condition féminine
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[Culture] La condition féminine
La condition féminine
Si la divinité tutélaire de l'Empire est la déesse Amaterasu, six des huit fondateurs de Rokugan étaient des hommes et l'une de leurs sœurs quitta l'Empire dés ses premières décennies d'existence. Et si plusieurs familles furent fondées par des femmes (Agasha, Asako, Doji, Matsu, Otaku, Shinjo, Shosuro, Yasuki), la majorité le furent par des hommes et c'est également le cas de tous les clans mineurs à l'exception de celui du Mille-pattes. Dés l'aube, l'Empire admit le concept de femmes guerrières (Shinjo, Matsu, Otaku, Doji Konishiko fille de Doji et Tonnerre de la Grue, Shosuro...) mais par la suite, seule la famille Matsu ouvertement matriarcale perpétua véritablement cette idée jusqu'au retour du clan de la Licorne (et notamment de la famille Otaku). Si de tous temps il y eut des femmes en dehors de ces familles matriarcales qui embrassèrent la voie de la guerre en suivant l'exemple des héroines de la Première Guerre ou de femmes illustres qui vécurent par la suite (comme Matsu Hitomi ou l'impératrice Hantei Yogozohime), elles demeurèrent relativement rares jusqu'à une époque récente.
D'une manière générale, les femmes ne sont pas censées utiliser le même langage, les mêmes tournures de phrases que les hommes. Même à la lecture, une lettre de femme est normalement facilement reconnaissable car elle doit utiliser les formules de politesse et les tournures propres à son sexe. De même, nombre de femmes mariées marchent quelques pas en retrait de leur époux dans la rue et en déférent à lui quand il est présent avant de répondre à une question ou d'entrer dans un endroit.
Evidemment, il y a des variations considérables comme nous allons le voir. Notamment, les heimin sont souvent moins portés sur ces traditions que les samurai et les clans les plus formels (Lion, Grue...) sont plus attachés à ces habitudes que les autres.
Dans la caste des samurai, on peut considérer deux cas de figure en ce qui concerne les femmes :
Si la divinité tutélaire de l'Empire est la déesse Amaterasu, six des huit fondateurs de Rokugan étaient des hommes et l'une de leurs sœurs quitta l'Empire dés ses premières décennies d'existence. Et si plusieurs familles furent fondées par des femmes (Agasha, Asako, Doji, Matsu, Otaku, Shinjo, Shosuro, Yasuki), la majorité le furent par des hommes et c'est également le cas de tous les clans mineurs à l'exception de celui du Mille-pattes. Dés l'aube, l'Empire admit le concept de femmes guerrières (Shinjo, Matsu, Otaku, Doji Konishiko fille de Doji et Tonnerre de la Grue, Shosuro...) mais par la suite, seule la famille Matsu ouvertement matriarcale perpétua véritablement cette idée jusqu'au retour du clan de la Licorne (et notamment de la famille Otaku). Si de tous temps il y eut des femmes en dehors de ces familles matriarcales qui embrassèrent la voie de la guerre en suivant l'exemple des héroines de la Première Guerre ou de femmes illustres qui vécurent par la suite (comme Matsu Hitomi ou l'impératrice Hantei Yogozohime), elles demeurèrent relativement rares jusqu'à une époque récente.
D'une manière générale, les femmes ne sont pas censées utiliser le même langage, les mêmes tournures de phrases que les hommes. Même à la lecture, une lettre de femme est normalement facilement reconnaissable car elle doit utiliser les formules de politesse et les tournures propres à son sexe. De même, nombre de femmes mariées marchent quelques pas en retrait de leur époux dans la rue et en déférent à lui quand il est présent avant de répondre à une question ou d'entrer dans un endroit.
Evidemment, il y a des variations considérables comme nous allons le voir. Notamment, les heimin sont souvent moins portés sur ces traditions que les samurai et les clans les plus formels (Lion, Grue...) sont plus attachés à ces habitudes que les autres.
Dans la caste des samurai, on peut considérer deux cas de figure en ce qui concerne les femmes :
MJ - Elriele- Messages : 265
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Re: [Culture] La condition féminine
L'épouse
Le cas le plus fréquent et le plus évident. Une épouse (ou une future épouse...) n'a pas à combattre ni à exercer des responsabilités séculaires ou religieuses. Son rôle est de gérer le ménage et mettre au monde les héritiers du samurai. La loi accorde à l'époux la prééminence et il peut même répudier sa femme ou la mettre à mort pour adultère, bien que cela ne soit pas exempt de conséquences sur sa propre réputation... et ses relations avec sa belle-famille. La tradition veut que ce soit l'épouse qui gère les finances de la maison. C'est à elle que l'on verse le salaire du samurai, c'est elle qui engage les ouvriers qui réparent la maison, les serviteurs qui font la cuisine ou le ménage (bien que nombre d'épouses de samurai modestes soient également contraintes de participer discrètement à ce genre d'activités).
L'argent que dépense un samurai est généralement constitué par un pécule que lui remet sa femme. Il mène sa vie d'homme honorable et elle s'occupe du reste. Néanmoins, même si un tas de comportements peuvent découler d'une telle situation, une épouse reste samurai. Sa parole vaut plus que celle d'un heimin. Le soutien de son ancienne famille peut lui être utile pour se défendre contre son époux (bien que l'on considère au niveau légal qu'elle fasse désormais partie de la famille et du clan de celui-ci). Elle peut demander et obtenir le droit à une mort honorable mais dans ce cas, elle ne procédera pas au seppuku. Le suicide honorable des femmes est le jigai, la dame se tranchant la gorge avec un poignard après s'être attaché les chevilles pour empécher les convulsions saccadées des jambes... le jigai est également applicable aux enfants qui n'ont pas encore passé leur gempukku. Le poignard qu'une femme utilise dans ces circonstances est le kaiken, une petite lame que chaque femme samurai porte normalement sur elle afin de se donner la mort si on essaye de la déshonorer.
Enfin, une veuve peut hériter de son époux défunt et même administrer ses domaines en attendant que son fils ainé ait passé son gempukku. La famille du défunt peut s'y opposer mais la loi et la coutume sont assez floues à cet égard et l'on a tendance à considérer les choses au cas par cas. Un certain nombre de veuves sont parfois obligées cependant de se retirer dans un monastère avant l'âge parce que leur famille d'adoption ne les a jamais appréciées et possédait les appuis adéquats pour rendre la situation extrêmement inconfortable.
La notion de ménage s'étend à ce que l'époux gère officiellement s'il est seigneur ou administrateur. Ainsi, la femme d'un daimyo a en charge l'intendance de son château et son mari peut lui demander de participer également à la gestion des domaines dont il a la responsabilité. Par contre, l'épouse n'a pas d'autorité réelle sur le capitaine de la garde de son mari et s'il est par exemple magistrat, elle n'acquiert pas ce statut ni ne peut donner d'ordres à ses subordonnés.
La plupart des samurai attachés à un seigneur ou un fonctionnaire se montrent déférents envers son épouse et acceptent d'assez bonne gràce les "suggestions" de celle-ci. Bien évidemment, il y a des femmes qui sont cantonnées à un rôle extrèmement symbolique par leurs époux et d'autres qui ont su obtenir un pouvoir réel au- delà de la sphère dans laquelle elles étaient censées agir.
Dans une famille samurai aisée, l'épouse a peu de responsabilités réelles, si ce n'est gérer le budget. Elle peut donc se livrer aux nombreuses activités considérées comme dignes de sa condition : la calligraphie, la musique, la lecture, l'ikebana, la poésie etc... ces activités sont rarement l'occasion de démonstrations publiques mais les épouses voisines se réunissent souvent pour comparer leurs talents et ces occasions ne sont pas dépourvues de l'esprit de compétition que l'on observe également chez leurs maris.
Certaines épouses sont parfois conviées par leur époux à distraire des invités de quelques notes de musique ou sont considérées (à tort ou à raison) comme assez douées pour pouvoir montrer leurs créations en public. Des activités comme la chasse, le sport, l'escrime sont normalement peu estimées. A l'inverse, nombre d'épouses profitent de leurs promenades avec leur escorte pour se rendre aux temples proches et procéder à des offrandes, voire participer à des concours de poésie avec les moines ou nonnes.
Certaines femmes mariées ont une réputation des plus flatteuses sous un nom de plume qui dissimule leur identité mais la plupart ont peu d'occasions de réellement briller. La vie économique du foyer est de fait gérée par un intendant (le plus souvent un heimin mais il peut s'agir d'un vieux samurai fidèle et compétent) qui rend compte à la femme du seigneur des détails et la conseille en matière de décisions d'ordre général.
Dans des familles plus modestes, les femmes samurai sont plus directement impliquées dans la gestion quotidienne du ménage. Nombre d'entres elles savent coudre et reprisent les vètements de leur époux. La plupart apprennent quelques notions de cuisine ou de charpenterie assez théoriques mais qui leur permettent de superviser les travaux des domestiques ou des artisans engagés de manière temporaire.
Dans les grandes villes, un artisanat très développé vise à produire des biens qu'une épouse de samurai pourrait trouver intéressants. Kimono, calligraphies, tableaux décoratifs mais aussi services à thé et romans sentimentaux ou recueils poétiques.
Les femmes de condition heimin ont tendance à être impliquée directement dans l'activité professionnelle du mari. Elles ne font pas forcément les mêmes travaux que lui mais dans les professions manuelles elles réalisent la plupart des tàches ne requérant pas une grande force physique. Elle peignent le papier des éventails, surveillent le feu de la forge, réparent les filets, portent les matériaux de construction, collent les pièces du mobilier et ainsi de suite. Elles sont souvent secondées par leurs enfants. Au sein des professions ou l'on vit essentiellement du travail des autres (négociants, usuriers) ou de nature plus intellectuelle (médecins, architectes...) l'épouse pourra participer de plein droit à l'activité économique ou au contraire profiter de l'aisance matérielle du ménage pour embrasser des activités qui rappellent celles des femmes samurai les plus en vues. Les épouses de caste samurai et heimin ne se mélangent pas forcément mais elles sont souvent sensiblement plus de contacts que leurs maris respectifs.
Le cas le plus fréquent et le plus évident. Une épouse (ou une future épouse...) n'a pas à combattre ni à exercer des responsabilités séculaires ou religieuses. Son rôle est de gérer le ménage et mettre au monde les héritiers du samurai. La loi accorde à l'époux la prééminence et il peut même répudier sa femme ou la mettre à mort pour adultère, bien que cela ne soit pas exempt de conséquences sur sa propre réputation... et ses relations avec sa belle-famille. La tradition veut que ce soit l'épouse qui gère les finances de la maison. C'est à elle que l'on verse le salaire du samurai, c'est elle qui engage les ouvriers qui réparent la maison, les serviteurs qui font la cuisine ou le ménage (bien que nombre d'épouses de samurai modestes soient également contraintes de participer discrètement à ce genre d'activités).
L'argent que dépense un samurai est généralement constitué par un pécule que lui remet sa femme. Il mène sa vie d'homme honorable et elle s'occupe du reste. Néanmoins, même si un tas de comportements peuvent découler d'une telle situation, une épouse reste samurai. Sa parole vaut plus que celle d'un heimin. Le soutien de son ancienne famille peut lui être utile pour se défendre contre son époux (bien que l'on considère au niveau légal qu'elle fasse désormais partie de la famille et du clan de celui-ci). Elle peut demander et obtenir le droit à une mort honorable mais dans ce cas, elle ne procédera pas au seppuku. Le suicide honorable des femmes est le jigai, la dame se tranchant la gorge avec un poignard après s'être attaché les chevilles pour empécher les convulsions saccadées des jambes... le jigai est également applicable aux enfants qui n'ont pas encore passé leur gempukku. Le poignard qu'une femme utilise dans ces circonstances est le kaiken, une petite lame que chaque femme samurai porte normalement sur elle afin de se donner la mort si on essaye de la déshonorer.
Enfin, une veuve peut hériter de son époux défunt et même administrer ses domaines en attendant que son fils ainé ait passé son gempukku. La famille du défunt peut s'y opposer mais la loi et la coutume sont assez floues à cet égard et l'on a tendance à considérer les choses au cas par cas. Un certain nombre de veuves sont parfois obligées cependant de se retirer dans un monastère avant l'âge parce que leur famille d'adoption ne les a jamais appréciées et possédait les appuis adéquats pour rendre la situation extrêmement inconfortable.
La notion de ménage s'étend à ce que l'époux gère officiellement s'il est seigneur ou administrateur. Ainsi, la femme d'un daimyo a en charge l'intendance de son château et son mari peut lui demander de participer également à la gestion des domaines dont il a la responsabilité. Par contre, l'épouse n'a pas d'autorité réelle sur le capitaine de la garde de son mari et s'il est par exemple magistrat, elle n'acquiert pas ce statut ni ne peut donner d'ordres à ses subordonnés.
La plupart des samurai attachés à un seigneur ou un fonctionnaire se montrent déférents envers son épouse et acceptent d'assez bonne gràce les "suggestions" de celle-ci. Bien évidemment, il y a des femmes qui sont cantonnées à un rôle extrèmement symbolique par leurs époux et d'autres qui ont su obtenir un pouvoir réel au- delà de la sphère dans laquelle elles étaient censées agir.
Dans une famille samurai aisée, l'épouse a peu de responsabilités réelles, si ce n'est gérer le budget. Elle peut donc se livrer aux nombreuses activités considérées comme dignes de sa condition : la calligraphie, la musique, la lecture, l'ikebana, la poésie etc... ces activités sont rarement l'occasion de démonstrations publiques mais les épouses voisines se réunissent souvent pour comparer leurs talents et ces occasions ne sont pas dépourvues de l'esprit de compétition que l'on observe également chez leurs maris.
Certaines épouses sont parfois conviées par leur époux à distraire des invités de quelques notes de musique ou sont considérées (à tort ou à raison) comme assez douées pour pouvoir montrer leurs créations en public. Des activités comme la chasse, le sport, l'escrime sont normalement peu estimées. A l'inverse, nombre d'épouses profitent de leurs promenades avec leur escorte pour se rendre aux temples proches et procéder à des offrandes, voire participer à des concours de poésie avec les moines ou nonnes.
Certaines femmes mariées ont une réputation des plus flatteuses sous un nom de plume qui dissimule leur identité mais la plupart ont peu d'occasions de réellement briller. La vie économique du foyer est de fait gérée par un intendant (le plus souvent un heimin mais il peut s'agir d'un vieux samurai fidèle et compétent) qui rend compte à la femme du seigneur des détails et la conseille en matière de décisions d'ordre général.
Dans des familles plus modestes, les femmes samurai sont plus directement impliquées dans la gestion quotidienne du ménage. Nombre d'entres elles savent coudre et reprisent les vètements de leur époux. La plupart apprennent quelques notions de cuisine ou de charpenterie assez théoriques mais qui leur permettent de superviser les travaux des domestiques ou des artisans engagés de manière temporaire.
Dans les grandes villes, un artisanat très développé vise à produire des biens qu'une épouse de samurai pourrait trouver intéressants. Kimono, calligraphies, tableaux décoratifs mais aussi services à thé et romans sentimentaux ou recueils poétiques.
Les femmes de condition heimin ont tendance à être impliquée directement dans l'activité professionnelle du mari. Elles ne font pas forcément les mêmes travaux que lui mais dans les professions manuelles elles réalisent la plupart des tàches ne requérant pas une grande force physique. Elle peignent le papier des éventails, surveillent le feu de la forge, réparent les filets, portent les matériaux de construction, collent les pièces du mobilier et ainsi de suite. Elles sont souvent secondées par leurs enfants. Au sein des professions ou l'on vit essentiellement du travail des autres (négociants, usuriers) ou de nature plus intellectuelle (médecins, architectes...) l'épouse pourra participer de plein droit à l'activité économique ou au contraire profiter de l'aisance matérielle du ménage pour embrasser des activités qui rappellent celles des femmes samurai les plus en vues. Les épouses de caste samurai et heimin ne se mélangent pas forcément mais elles sont souvent sensiblement plus de contacts que leurs maris respectifs.
MJ - Elriele- Messages : 265
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Re: [Culture] La condition féminine
La Samouraï-ko
La samurai-ko est une femme samurai qui "fait carrière". Elle peut ou pas être mariée mais exerce de toute manière des responsabilités pour son clan qui sortent du cadre de son foyer. Au regard de la loi, une samurai-ko est l'équivalent d'un samurai homme et elle a les mêmes droits, obligations et prérogatives que son homologue masculin. Cependant, sa condition de femme demeure et en dehors du champ de bataille ou de circonstances officielles, on attend souvent d'une samurai-ko qu'elle se comporte de manière féminine : qu'elle s'habille en femme, parle comme une femme et accorde un respect marqué aux hommes. Les filles des familles Otaku et Matsu entres autres ont tendance à ignorer royalement ce genre d'attentes et rares sont ceux qui oseraient les reprendre...
La majorité des samurai-ko embrassent la carrière de bushi ou de courtisane (le mot courtisane est à prendre au sens politique à Rokugan, pas au sens sexuel...).
Les shugenja et les artistes sont encore un cas à part qui est bien toléré dans l'ensemble. Le problème essentiel de la samurai-ko demeure souvent que certains milieux ouvertement maschistes l'obligent à surenchérir et à déployer plus d'efforts qu'un homme pour qu'on la reconnaisse comme son égal. Pour nombre d'hommes l'idée qu'ils se font d'une femme est celle d'une créature à la sensibilité un peu bizarre et soumise à divers sentiments et émotions qui ne sont pas totalement dignes d'un "véritable samurai".
Nombre de samurai-ko et en particulier de femmes bushi font donc serment de chasteté par exemple, afin de montrer qu'elles ne sont pas des femmes mais des guerrières et que leurs soit-disant "sentiments féminins" n'entreront pas en conflit avec leur loyauté de samurai. On attend alors d'elles qu'elle abandonnent leur voie et redeviennent des épouses lorsqu'elles rompent ce vœu (honorablement...), ou qu'elles acceptent les conséquences de leurs actes si elles se montrent incapables de tenir ce serment et succombent à des élans charnels ou affectifs. Là encore, les histoires d'amour tragiques servent à magnifier cet idéal ou à mettre l'accent sur la difficulté de cette voie. L'évolution lente des mœurs se constate au nombre croissant de samurai-ko qui continuent à exercer en partie ou totalement leurs responsabilités extérieures à leur rôle d'épouse une fois mariées mais la société rokugani demeure à cet égard très hétérogène.
Evidemment, la situation est sensiblement différente parmi les Matsu ou les Otaku, deux cas ou non seulement les femmes ont un rôle dominant sur le plan politique mais ou la tradition permet de concilier vie d'épouse et vie de bushi. Cependant, même dans ces familles, la fierté transmise par le nom d'Otaku ou de Matsu et le fait de vivre dans un empire encore relativement machiste pousse de toute manière la plupart des femmes à se montrer très exigeantes vis-à-vis d'elles-mêmes et de leurs filles.
La samurai-ko est une femme samurai qui "fait carrière". Elle peut ou pas être mariée mais exerce de toute manière des responsabilités pour son clan qui sortent du cadre de son foyer. Au regard de la loi, une samurai-ko est l'équivalent d'un samurai homme et elle a les mêmes droits, obligations et prérogatives que son homologue masculin. Cependant, sa condition de femme demeure et en dehors du champ de bataille ou de circonstances officielles, on attend souvent d'une samurai-ko qu'elle se comporte de manière féminine : qu'elle s'habille en femme, parle comme une femme et accorde un respect marqué aux hommes. Les filles des familles Otaku et Matsu entres autres ont tendance à ignorer royalement ce genre d'attentes et rares sont ceux qui oseraient les reprendre...
La majorité des samurai-ko embrassent la carrière de bushi ou de courtisane (le mot courtisane est à prendre au sens politique à Rokugan, pas au sens sexuel...).
Les shugenja et les artistes sont encore un cas à part qui est bien toléré dans l'ensemble. Le problème essentiel de la samurai-ko demeure souvent que certains milieux ouvertement maschistes l'obligent à surenchérir et à déployer plus d'efforts qu'un homme pour qu'on la reconnaisse comme son égal. Pour nombre d'hommes l'idée qu'ils se font d'une femme est celle d'une créature à la sensibilité un peu bizarre et soumise à divers sentiments et émotions qui ne sont pas totalement dignes d'un "véritable samurai".
Nombre de samurai-ko et en particulier de femmes bushi font donc serment de chasteté par exemple, afin de montrer qu'elles ne sont pas des femmes mais des guerrières et que leurs soit-disant "sentiments féminins" n'entreront pas en conflit avec leur loyauté de samurai. On attend alors d'elles qu'elle abandonnent leur voie et redeviennent des épouses lorsqu'elles rompent ce vœu (honorablement...), ou qu'elles acceptent les conséquences de leurs actes si elles se montrent incapables de tenir ce serment et succombent à des élans charnels ou affectifs. Là encore, les histoires d'amour tragiques servent à magnifier cet idéal ou à mettre l'accent sur la difficulté de cette voie. L'évolution lente des mœurs se constate au nombre croissant de samurai-ko qui continuent à exercer en partie ou totalement leurs responsabilités extérieures à leur rôle d'épouse une fois mariées mais la société rokugani demeure à cet égard très hétérogène.
Evidemment, la situation est sensiblement différente parmi les Matsu ou les Otaku, deux cas ou non seulement les femmes ont un rôle dominant sur le plan politique mais ou la tradition permet de concilier vie d'épouse et vie de bushi. Cependant, même dans ces familles, la fierté transmise par le nom d'Otaku ou de Matsu et le fait de vivre dans un empire encore relativement machiste pousse de toute manière la plupart des femmes à se montrer très exigeantes vis-à-vis d'elles-mêmes et de leurs filles.
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Re: [Culture] La condition féminine
Concubines, Geïsha et prostituées
Les mariages étant arrangés, nombre de samurai n'éprouvent rien pour leur conjoint, bien que maintenir les apparence soit toujours crucial. L'adultère est très mal vu à Rokugan, tout au moins à partir du moment ou il est connu. Il existe donc des gens à la réputation équivoque mais qui n'ont jamais pu être formellement accusés d'adultère ou qui ont défendu par les armes et avec succès leur honneur...
Notez bien que du point de vue de la coutume, il n'y a guère de différence entre une liaison homosexuelle ou hétérosexuelle. Cependant, on ferme plus facilement les yeux sur les liaisons homosexuelles entres "proches" (deux amis, un maitre et son élève, une dame et sa femme de chambre...) discrètes. Après tout, elles ont au moins le "mérite" d'éviter les grossesses embarrassantes. Cependant, avoir une liaison sentimentale ou sexuelle est toujours considéré comme une faute. On insulte à la fois la famille de son conjoint mais aussi son propre seigneur puisque l'on montre clairement que l'on attache plus d'importance à des sentiments amoureux égoistes qu'au devoir qui lie le samurai à son suzerain. Même les samurai célibataires ne sont pas censés batifoler ou faire des "rencontres sur l'oreiller" d'une manière générale.
Il existe cependant une certaine "tolérance" constituée par les Quartiers Réservés, ces endroits ou l'on se rend pour se distraire et, entres autres, y rencontrer des geisha.
Les fameuses geisha ne sont pas strico-sensu des prostituées mais des artistes éduquées de manière à charmer et distraire les samurai par leurs bonnes manières mais aussi leurs nombreux talents musicaux, théatraux et ludiques. Dans un autre domaine, il est aisé pour un samurai discret de se rendre dans un endroit ou une putain pourra satisfaire ses envies et un certain nombre de samurai influents n'hésitent pas à user de leur rang pour que certains de leurs subordonnés ou de leurs serviteurs partagent leur couche.
Courtiser une geisha est un processus très différent basé sur une sorte d'étiquette pesante qui rappelle fortement l'amour courtois occidental. Echanges de cadeaux, rencontres formelles et tentatives plus ou moins ouvertes de "faire avancer les choses" forment l'ossature de telles relations. A la longue, le samurai qui parvient à obtenir l'estime de son égérie peut gagner le droit d'être le seul à profiter de sa chaste compagnie ou (ce qui est plus fréquent) d'être le seul à pouvoir profiter de certaines faveurs...
Se rendre dans les maisons de geisha est un droit coutumier mais le faire trop souvent n'est guère souhaitable quand on veut veiller à sa réputation. Il y a cependant des endroits ou l'on vend des paniers d'osier ou des masques afin que les habitués puissent éviter qu'on les reconnaisse... d'une manière générale, la coutume veut que l'on considère ce qui se passe dans les quartiers réservés comme n'ayant jamais eu lieu. Cependant, l'homme marié qui persiste à s'y rendre régulièrement ne manquera pas de susciter les commentaires de ses voisins, voire la réprobation de ses supérieurs. Dans ce domaine plus que dans n'importe quel autre, faire semblant de ne rien voir est d'une importance cruciale mais faire en sorte de ne pas être vu trop souvent l'est tout autant.
Comme on l'a vu, le statut de l'homme marié est supérieur à celui de son épouse. Bien qu'il ne puisse ouvertement l'insulter en public ou la tromper, il peut tenter de la répudier sans trop de risques. Plus exactement, l'épouse ne peut y faire grand-chose mais son ancienne famille (ou la famille de l'époux) pourraient eux empécher la répudiation pour des raisons politiques si leur influence le leur permet.
L'époux peut cependant prendre une concubine officielle, alors que les amours éventuels de son épouse devront toujours demeurer clandestins.
Nombre de geisha espèrent devenir la concubine d'un samurai influent. Bien que cela ne leur donne pas accès à la caste samurai pour autant, les concubines vivent en effet des vies très différentes de celles des artistes des quartiers réservés. Elles distrayent les invités de leur maitre, assistent son épouse et ont une vie souvent moins dure que celle de geisha qui implique un entrainement régulier et difficile ainsi qu'une disponibilité et une politesse exquise qui rendraient envieux bien des diplomates. Et une geisha qui a longtemps été convoitée par nombre de samurai influents octroie souvent à celui dont elle devient la concubine un surcroit de réputation qui suscite l'admiration jalouse de ses amis. D'une certaine manière, les samurai n'échappent jamais vraiment à la symbolique de la guerre...
Les enfants qu'une concubine a avec son maitre ne sont pas forcément ses héritiers à moins que le maitre ne les reconnaisse. Si c'est le cas, ils entreront alors dans la caste samurai à l'âge adulte bien que leur mère demeure elle une simple concubine.
Certains samurai ont une épouse et plusieurs concubines mais leur situation n'est pas la plus fréquente. Bien que l'épouse ne puisse s'opposer à son mari, c'est elle qui tient les cordons de la bourse familiale et elle peut lui reprocher d'entretenir des concubines qui coutent plus d'argent que son pécule personnel et grèvent les finances du ménage. Lorsqu'un époux voit certains tableaux auquel il tient disparaître et les usuriers venir poliment saluer son épouse, il sait qu'il doit peut-être reconsidérer certaines de ses décisions...
De même, certaines épouses peuvent compter sur l'appui de leur belle-mère qui préfère souvent voir son fils bien marié qu'affligé d'une réputation de dévergondé... et les belles-mères rokugani sont assez souvent capable de terroriser leurs rejetons bien plus efficacement que n'importe quel monstre de l'Outremonde.
Le droit apparemment inconditionnel d'un samurai de faire ce qu'il veut de son épouse s'accompagne donc de certaines contraintes liées à sa situation politique et familiale personnelle.
Les mariages étant arrangés, nombre de samurai n'éprouvent rien pour leur conjoint, bien que maintenir les apparence soit toujours crucial. L'adultère est très mal vu à Rokugan, tout au moins à partir du moment ou il est connu. Il existe donc des gens à la réputation équivoque mais qui n'ont jamais pu être formellement accusés d'adultère ou qui ont défendu par les armes et avec succès leur honneur...
Notez bien que du point de vue de la coutume, il n'y a guère de différence entre une liaison homosexuelle ou hétérosexuelle. Cependant, on ferme plus facilement les yeux sur les liaisons homosexuelles entres "proches" (deux amis, un maitre et son élève, une dame et sa femme de chambre...) discrètes. Après tout, elles ont au moins le "mérite" d'éviter les grossesses embarrassantes. Cependant, avoir une liaison sentimentale ou sexuelle est toujours considéré comme une faute. On insulte à la fois la famille de son conjoint mais aussi son propre seigneur puisque l'on montre clairement que l'on attache plus d'importance à des sentiments amoureux égoistes qu'au devoir qui lie le samurai à son suzerain. Même les samurai célibataires ne sont pas censés batifoler ou faire des "rencontres sur l'oreiller" d'une manière générale.
Il existe cependant une certaine "tolérance" constituée par les Quartiers Réservés, ces endroits ou l'on se rend pour se distraire et, entres autres, y rencontrer des geisha.
Les fameuses geisha ne sont pas strico-sensu des prostituées mais des artistes éduquées de manière à charmer et distraire les samurai par leurs bonnes manières mais aussi leurs nombreux talents musicaux, théatraux et ludiques. Dans un autre domaine, il est aisé pour un samurai discret de se rendre dans un endroit ou une putain pourra satisfaire ses envies et un certain nombre de samurai influents n'hésitent pas à user de leur rang pour que certains de leurs subordonnés ou de leurs serviteurs partagent leur couche.
Courtiser une geisha est un processus très différent basé sur une sorte d'étiquette pesante qui rappelle fortement l'amour courtois occidental. Echanges de cadeaux, rencontres formelles et tentatives plus ou moins ouvertes de "faire avancer les choses" forment l'ossature de telles relations. A la longue, le samurai qui parvient à obtenir l'estime de son égérie peut gagner le droit d'être le seul à profiter de sa chaste compagnie ou (ce qui est plus fréquent) d'être le seul à pouvoir profiter de certaines faveurs...
Se rendre dans les maisons de geisha est un droit coutumier mais le faire trop souvent n'est guère souhaitable quand on veut veiller à sa réputation. Il y a cependant des endroits ou l'on vend des paniers d'osier ou des masques afin que les habitués puissent éviter qu'on les reconnaisse... d'une manière générale, la coutume veut que l'on considère ce qui se passe dans les quartiers réservés comme n'ayant jamais eu lieu. Cependant, l'homme marié qui persiste à s'y rendre régulièrement ne manquera pas de susciter les commentaires de ses voisins, voire la réprobation de ses supérieurs. Dans ce domaine plus que dans n'importe quel autre, faire semblant de ne rien voir est d'une importance cruciale mais faire en sorte de ne pas être vu trop souvent l'est tout autant.
Comme on l'a vu, le statut de l'homme marié est supérieur à celui de son épouse. Bien qu'il ne puisse ouvertement l'insulter en public ou la tromper, il peut tenter de la répudier sans trop de risques. Plus exactement, l'épouse ne peut y faire grand-chose mais son ancienne famille (ou la famille de l'époux) pourraient eux empécher la répudiation pour des raisons politiques si leur influence le leur permet.
L'époux peut cependant prendre une concubine officielle, alors que les amours éventuels de son épouse devront toujours demeurer clandestins.
Nombre de geisha espèrent devenir la concubine d'un samurai influent. Bien que cela ne leur donne pas accès à la caste samurai pour autant, les concubines vivent en effet des vies très différentes de celles des artistes des quartiers réservés. Elles distrayent les invités de leur maitre, assistent son épouse et ont une vie souvent moins dure que celle de geisha qui implique un entrainement régulier et difficile ainsi qu'une disponibilité et une politesse exquise qui rendraient envieux bien des diplomates. Et une geisha qui a longtemps été convoitée par nombre de samurai influents octroie souvent à celui dont elle devient la concubine un surcroit de réputation qui suscite l'admiration jalouse de ses amis. D'une certaine manière, les samurai n'échappent jamais vraiment à la symbolique de la guerre...
Les enfants qu'une concubine a avec son maitre ne sont pas forcément ses héritiers à moins que le maitre ne les reconnaisse. Si c'est le cas, ils entreront alors dans la caste samurai à l'âge adulte bien que leur mère demeure elle une simple concubine.
Certains samurai ont une épouse et plusieurs concubines mais leur situation n'est pas la plus fréquente. Bien que l'épouse ne puisse s'opposer à son mari, c'est elle qui tient les cordons de la bourse familiale et elle peut lui reprocher d'entretenir des concubines qui coutent plus d'argent que son pécule personnel et grèvent les finances du ménage. Lorsqu'un époux voit certains tableaux auquel il tient disparaître et les usuriers venir poliment saluer son épouse, il sait qu'il doit peut-être reconsidérer certaines de ses décisions...
De même, certaines épouses peuvent compter sur l'appui de leur belle-mère qui préfère souvent voir son fils bien marié qu'affligé d'une réputation de dévergondé... et les belles-mères rokugani sont assez souvent capable de terroriser leurs rejetons bien plus efficacement que n'importe quel monstre de l'Outremonde.
Le droit apparemment inconditionnel d'un samurai de faire ce qu'il veut de son épouse s'accompagne donc de certaines contraintes liées à sa situation politique et familiale personnelle.
MJ - Elriele- Messages : 265
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Re: [Culture] La condition féminine
Liaisons amoureuses
Evidemment, les samurai étant des êtres humains, les liaisons furtives éphémères ou de longue durée existent, entres gens mariés ou pas. De même, des relations amoureuses entre individus issus de castes différentes sont également une réalité dont on préfère détourner les yeux. Il n'y a guère que les eta qui soient "à l'abri" des lubies sentimentales des autres castes mais cela ne les protège pas forcément des abus physiques. Bien que la chair d'un eta soit considérée comme aussi impure que son âme, les samurai peu portés sur l'honneur ou trop à la merci de leurs passions savent qu'il existe des prostitués eta dont on peut se payer les faveur pour quelques navets ou une pièce de cuivre. Ces prostitués ont d'ailleurs tendance à vite se spécialiser dans cette activité qui leur rapporte un peu plus que celle de tanneur ou de fossoyeur. Certaines familles eta qui ne parviennent pas à vendre leurs filles surnuméraires aux maison de geisha n'hésitent pas à les prostituer ouvertement et le plus tôt possible. En prenant bien garde de les chasser de leur quartier (mais en n'oubliant jamais de venir récolter leurs bénéfices...) ou de les placer à l'écart afin que la clientèle puisse avoir l'impression que la putain du moment est certes une eta mais pas aussi "impure" que ceux qui manipulent les cadavres ou les ordures...
Cependant, la plupart des gens préfèreront s'offrir les services sexuels d'un hinin (les saltimbanques, en particulier danseuses et acrobates, ont toujours un certain succès...) plutôt que de s'abaisser à ce genre de débauche.
Dans la caste samurai, les abus sexuels envers les castes inférieures ne sont pas inconnus car comme dans bien d'autres domaines, la prééminence du samurai sur les individus des autres castes lui permet d'obtenir pas mal de choses en se contentant de les réclamer. Cependant, cela génère le plus souvent un certain nombre de rumeurs qui peuvent quelque peu ternir la réputation du samurai qui ne sait pas réfréner ses élans.
Toute liaison amoureuse est normalement interdite et punie de mort, d'exil dans un monastère ou en dehors du clan (ce qui fait du samurai un vulgaire ronin). Dans la caste heimin, les problèmes d'adultère ont tendance à être réglés de manière plus franche et brutale : le conjoint bafoué dénonce publiquement l'adultère (ce qui nuit à sa réputation mais bien plus à celle des amants) ou règle ça de manière violente et avec la tolérance silencieuse des autorités. Après tout, même les heimin ont le droit de défendre ce qui leur sert d'honneur quand il est aussi ouvertement piétiné.
Il arrive donc parfois qu'un samurai trop imprudent périsse bètement ou soit pris dans une altercation durant laquelle il aura l'avantage mais qui ternira définitivement sa réputation.
Et il n'y a absolument rien de noble à devoir se défendre parce qu'on a été infidèle à son épouse et qu'on a été dénoncé par le père d'une fille de salle enceinte de vos oeuvres... sa parole ne vaut pas grand-chose, certes, mais vos amis eux savent que vous n'étiez pas chez vous l'autre soir... et votre seigneur le sait peut-être aussi.
Evidemment, les samurai étant des êtres humains, les liaisons furtives éphémères ou de longue durée existent, entres gens mariés ou pas. De même, des relations amoureuses entre individus issus de castes différentes sont également une réalité dont on préfère détourner les yeux. Il n'y a guère que les eta qui soient "à l'abri" des lubies sentimentales des autres castes mais cela ne les protège pas forcément des abus physiques. Bien que la chair d'un eta soit considérée comme aussi impure que son âme, les samurai peu portés sur l'honneur ou trop à la merci de leurs passions savent qu'il existe des prostitués eta dont on peut se payer les faveur pour quelques navets ou une pièce de cuivre. Ces prostitués ont d'ailleurs tendance à vite se spécialiser dans cette activité qui leur rapporte un peu plus que celle de tanneur ou de fossoyeur. Certaines familles eta qui ne parviennent pas à vendre leurs filles surnuméraires aux maison de geisha n'hésitent pas à les prostituer ouvertement et le plus tôt possible. En prenant bien garde de les chasser de leur quartier (mais en n'oubliant jamais de venir récolter leurs bénéfices...) ou de les placer à l'écart afin que la clientèle puisse avoir l'impression que la putain du moment est certes une eta mais pas aussi "impure" que ceux qui manipulent les cadavres ou les ordures...
Cependant, la plupart des gens préfèreront s'offrir les services sexuels d'un hinin (les saltimbanques, en particulier danseuses et acrobates, ont toujours un certain succès...) plutôt que de s'abaisser à ce genre de débauche.
Dans la caste samurai, les abus sexuels envers les castes inférieures ne sont pas inconnus car comme dans bien d'autres domaines, la prééminence du samurai sur les individus des autres castes lui permet d'obtenir pas mal de choses en se contentant de les réclamer. Cependant, cela génère le plus souvent un certain nombre de rumeurs qui peuvent quelque peu ternir la réputation du samurai qui ne sait pas réfréner ses élans.
Toute liaison amoureuse est normalement interdite et punie de mort, d'exil dans un monastère ou en dehors du clan (ce qui fait du samurai un vulgaire ronin). Dans la caste heimin, les problèmes d'adultère ont tendance à être réglés de manière plus franche et brutale : le conjoint bafoué dénonce publiquement l'adultère (ce qui nuit à sa réputation mais bien plus à celle des amants) ou règle ça de manière violente et avec la tolérance silencieuse des autorités. Après tout, même les heimin ont le droit de défendre ce qui leur sert d'honneur quand il est aussi ouvertement piétiné.
Il arrive donc parfois qu'un samurai trop imprudent périsse bètement ou soit pris dans une altercation durant laquelle il aura l'avantage mais qui ternira définitivement sa réputation.
Et il n'y a absolument rien de noble à devoir se défendre parce qu'on a été infidèle à son épouse et qu'on a été dénoncé par le père d'une fille de salle enceinte de vos oeuvres... sa parole ne vaut pas grand-chose, certes, mais vos amis eux savent que vous n'étiez pas chez vous l'autre soir... et votre seigneur le sait peut-être aussi.
MJ - Elriele- Messages : 265
Date d'inscription : 10/04/2012
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